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Le déficit foncier

Un « déficit foncier » est constaté lorsqu’un appartement est mis en location nue, et pour lequel les charges d’exploitation et d’entretien sont supérieures aux loyers. Ce mécanisme entraîne un effet fiscal : les loyers ne sont pas imposables, et le déficit constaté peut être reporté sur le revenu global dans la limite de 10 700€ par an. Rappelons qu’il ne s’agit pas d’une « loi ou niche fiscale », mais un mécanisme de droit commun qui s’applique à tous les propriétaires d’appartements loués non meublés.

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Tout propriétaire d’un appartement peut, lorsqu’il déclare ses revenus fonciers au réel, indiquer à la fois le montant des loyers perçus et celui des charges payées au cours de l’année. Une balance est réalisée : si le montant des loyers est supérieur aux charges, le bénéfice sera imposable au titre des revenus fonciers (TMI + Prélèvements sociaux). Si le montant des loyers est inférieur aux charges, un déficit foncier sera alors constaté, entraînant une absence d’imposition sur les loyers perçus.

C’est donc cette mécanique dite de « droit commun » qui s’applique lors de l’acquisition d’un appartement faisant l’objet d’une rénovation intégrale. Par ailleurs les travaux peuvent aussi bien porter sur les parties privatives (appartements) que sur les parties communes de la résidence.

Impact fiscal : déduction d’assiette d’imposition proportionnelle à la TMI + PS de l’acquéreur. L’année de la réalisation des travaux, le déficit peut exceptionnellement être imputé sur le revenu global à hauteur de 10 700€.

  • Engagement locatif : 3 ans + 1 an minimum après le dernier impact fiscal sur le revenu global.
  • Prix d’acquisition dès 110 000€ (foncier + travaux parties privative et commune). Quote part de travaux de 50% à 90% du montant total d’acquisition.
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Lorsque le zonage est respecté et qu’un appartement ancien fait l’objet d’une rénovation profonde en vue de répondre aux exigences thermiques pour être éligible à la loi Pinel, certains travaux peuvent être déclarés au titre de charges sur les revenus fonciers.

Ces travaux dits « dissociables » doivent être identifiés à la fois dans leurs natures, mais également fiscalement puisque le contribuable pourra choisir soit de les utiliser dans le calcul de réduction d’impôt Pinel (2% chaque année sur 6 à 9 ans), soit en charge pour réduire l’assiette d’imposition.

En dehors de cette spécificité, les conditions de location et de calcul de réduction d’impôt sont identiques à la loi Pinel des appartements neufs.

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Les immeubles qualifiés de Monuments Historiques sont, par définition, rares puisque ils ne représentent que quelques dizaines de milliers de bâtiments. Pour les identifier, ils bénéficient  d’un agrément ou d’une inscription à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, montrant par là leur intérêt architectural pour tout ou partie du bâtiment.

Lorsque des travaux sont réalisés pour entretenir ce patrimoine, les charges pourront être déductibles sur l’ensemble des revenus assujettis à l’impôt sur le revenu.

Il est donc possible d’être propriétaire d’un appartement au sein d’un immeuble d’exception, avec un régime de faveur pour soutenir la rénovation du patrimoine architectural français.

  • Impact fiscal : proportionnelle à la tranche marginale d’imposition (TMI)
  • Engagement locatif : 3 ans + 1 an
  • Engagement de conservation : 15 ans
  • Budget moyen : 300 000 € (dont 60% de travaux)
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